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Infiltré ou jihadiste : l’énigme du Breton Gilles Le Guen reste entière

De son autre nom Abdel Jelil, il est l’époux d’une Marocaine et a séjourné au Royaume


AFP
Jeudi 2 Mai 2013

Infiltré ou jihadiste : l’énigme du Breton Gilles Le Guen reste entière
Le Français Gilles Le Guen, arrêté il y a quelques jours au Mali par les forces françaises, semble avoir été entraîné malgré lui sur les sentiers du jihad mais l'engagement réel de cet aventurier quinquagénaire breton est loin d'être avéré.
Les convictions islamistes de ce converti de longue date qui se fait appeler Abdel Jelil mais dont le vrai nom est Gilles le Guen, "ne font aucun doute, comme le montrent diverses vidéos et photos sur lesquelles il se met en scène lui-même".
Mais "son engagement jihadiste réel reste à établir lors de sa prochaine garde à vue en France. Pour l'instant, c'est uniquement du déclaratoire".
Des rumeurs ont circulé sur sa participation en février à la massive prise d'otages dans le site gazier d'In-Aménas, en Algérie. "Mais "il n'y était pas, ni de près, ni de loin".  S'est-il battu contre l'armée française ? "Cela reste à établir, pour le moment aucun élément concret pour l'attester". Selon une source au ministère malien de la Défense "les forces françaises ont capturé dans la région de Tombouctou le jihadiste français Abdoul Jelil qui était à Tombouctou avec la police islamique".
Titulaire d'un brevet de la marine marchande obtenu à la fin des années 80, l'homme a beaucoup voyagé avant de s'installer au Maroc puis en Mauritanie puis au Mali depuis cinq ans avec sa deuxième épouse, une Marocaine.
"Le fait qu'il soit dans ce coin là, dans ce bain là, a pu concourir à une radicalisation", selon une source proche du dossier.
Capturé au nord de Tombouctou, cet islamiste était apparu à visage découvert sur une vidéo dans laquelle il mettait en garde la France contre une intervention au Mali, alors en préparation pour en chasser les groupes islamistes armés qui contrôlaient le Nord du pays.
Il apparaissait vêtu d'une tunique beige, d'un turban noir et portant une moustache et un bouc, devant un fond noir portant le sigle d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un fusil-mitrailleur posé à ses côtés.
En novembre 2012 à Tombouctou, Gilles Le Guen avait été fait prisonnier durant quelques jours par les responsables d’Aqmi qui, selon des témoins, le soupçonnaient d'être un espion.


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